jeudi 3 mai 2012

Accéder au M2

Ça y est, nous y sommes enfin. Comment l'avoir ce M2 en pratique ? Pourquoi certains seront admis du premier coup et d'autres butteront chaque année face à un mur infranchissable ? Je n'ai malheureusement pas de solution mais peut-être quelques propositions utiles, issues de ma petite et fraiche expérience. Voilà un "petit" chapitre dont les maîtres mots seront préparation, opportunisme, réalisme et croisement de doigts !

Quand on est en Licence, l'admission en Master 2 nous parait bien loin. On a d'autres chats à fouetter avant de se retrouver confronté à ce problème. C'est une fois en M1 que les étudiants commencent à prendre les choses en main, mais il est souvent et malheureusement trop tard. Pour reprendre ce qui s'est dit dans les précédents chapitres de ce blog, votre candidature en M2 doit être l'aboutissement d'une construction de projet s'inscrivant dans la cohérence, la durée et intégrant les principaux éléments conjoncturels.

En Licence, depuis la première année de psychologie, l'université vous informe des modalités de réussite aux examens universitaires de contrôle de connaissance (cf. guide de l'étudiant), vous savez donc pourquoi vous pouvez échouer ou réussir vos partiels. En revanche, à la fin de votre M1, les règles ne vous sont plus exposées, on vous demande tout simplement de postuler à un M2 sans aucune remarque particulière, à part peut-être "c'est sélectif donc multipliez vos candidatures". En gros, foncez ! Mais où et comment rien n'est moins sûr...
Les étudiants plus pessimistes chercheront quelques informations via internet ou leur entourage pour augmenter leurs chances de réussite ; les plus optimistes feront simplement leur petite démarche administrative : écrire deux pages et remplir un dossier, sans trop s'inquiéter.

Vous l'avez compris, avoir réussi haut la main tous vos partiels ne vous assurera pas, en vue du M2, votre place au niveau supérieur.

La constitution de votre candidature devrait selon moi prendre en compte plusieurs choses (en plus des pièces demandées) :
  • La connaissance de vos lacunes
  • La connaissance des particularités et spécificités de l'université à laquelle vous postulez
  • La prise en compte d'avis d'anciens étudiants du M2 désiré
  • Une mise en forme attrayante
  • Et, cerise sur le gâteau, un contact personnel avec au moins un des enseignants du Master en question.
  1. Concernant vos lacunes : Il faut apporter la réponse à vos points faibles avant d'attendre une réponse négative des recruteurs. Oui, c'est souvent le cas pour chacun d'entre nous, fermer les yeux sur nos "imperformances" est toujours le plus confortable pour notre ego.En candidature sur dossier (première étape du processus de recrutement), il n'y a pas d'échange mais juste une bille à faire entrer dans un trou : les professionnels ont des attentes précises, ont souvent en tête un profil-type du bon candidat, et ne vont pas sonder votre dossier à la recherche du positif. Ce positif doit être visible et prêt à consommer en quelques secondes !
    Exemples :
    Il vous manque de l'expérience pratique ? Profitez de l'année en cours pour vous inscrire en DU, pour suivre des formations et assister à des colloques / conférences, investissez vous dans du bénévolat (il y a souvent des propositions d'aide non rémunérée pour les personnes handicapées, l'aide au devoir, etc.) ou dans une association. Au manque d'expérience en psychologie vous répondez "expérience valorisable ailleurs". Cette stratégie, il ne faut pas se leurrer, ne fera pas d'un mauvais dossier un bon, mais elle vous apportera des sympathies déterminantes lorsque votre candidature sera en balance avec une autre.

    Vous n'êtes pas sûr de votre projet professionnel ? N'hésitez pas à échanger avec des pairs et des psychologues sur des forums dédiés qui pourront peut-être vous aider et vous repositionner. Il me semble qu'il n'est jamais trop tard de réinterroger son projet professionnel, même si ce dernier vous a animé pendant des années et si vous vous y êtes vu et identifié. Un projet inhabité peut faire tache dans votre candidature.

    Vous manquez d'assurance ? Je vous passe le conseil très usuel de vous inscrire à des cours de théâtre, je n'aime pas le théâtre. Les Maisons de l’Étudiant des université peuvent proposer à tout étudiant une formation au recrutement M2. Dans certaines facultés ce service est bien connu des étudiants qui n'hésitent pas à en profiter, dans d'autres ce n'est pas le cas. Généralement, la ME (ou la structure équivalente) vous propose un atelier conception de CV et lettre de motivation, et un atelier simulation d'entretien par des professionnels qualifiés et qui connaissent d'assez près la réalité des jurys M2 de votre fac. C'est gratuit, il n'y a pas de jugement, pourquoi s'en priver ?

    Vous n'avez pas le moral, vous n'êtes pas bien dans vos baskets ? (a parte : Pour ceux qui s'orientent vers le soin, je dirais que c'est un peu une évidence. Quel futur clinicien rayonne dans son for intérieur ?) Il faut absolument aller bien, ou en tous cas le montrer clairement, devant le recruteur. Soit vous pensez que vous allez pouvoir faire illusion, ça peut se tenter ; soit vous vous faites aider (travail personnel, aide de l'entourage). Quoi qu'il en soit, gardez à l'esprit qu'un candidat qui fait trop transparaitre son mal être n'est pas séduisant et se pénalise d'emblée. Les recruteurs n'ont pas à faire de la compassion et ne vont pas, encore une fois, faire des efforts pour extraire en vous vos valeurs cachées.

  2.  Les spécificités de l'université : Comme déjà dit précédemment, toutes les universités ne se ressemblent pas. Les informations facilement accessibles pour "orienter" votre candidature sont :
    • le nombre de places ouvertes pour la prochaine promotion M2
    • l'orientation théorique majoritaire des enseignements
    • le nom du responsable de Master et son profil professionnel
    • le programme annuel des enseignements et les thèmes associés.
    Ces infos sont disponibles via internet (mail au responsable ou site de la composante de l'université). De surcroit, il existe d'autres données plus cachées : inscrivez-vous sur le forum étudiant de l'université à laquelle vous postulez - ou le forum de la F.F.P.P. - et recherchez des membres de la dernière promo M2 de votre discipline. Ces derniers pourront vous indiquer :
    • si les candidats retenus sont majoritairement locaux ou nationaux
    • leurs expériences de stage
    • ce qui a joué en leur faveur lors des jurys
    • les pièges à éviter
    • la personnalité des professeurs qui pourraient être en jury cette année
    • la politique du département de psychologie concernant la recherche des stages (faut-il en trouver avant même d'envoyer le dossier de candidature ? Si non, le fait d'avoir une promesse de stage peut-il être un avantage de poids ?)

  3. La mise en forme compte : L'apparence peut valoriser votre candidature, mais cela reste un détail malgré tout. Ce sont surtout la rédaction de votre lettre de motivation (fautes d'orthographes rédhibitoires, style clair et concis) et la conception de votre CV (originalité, esthétisme, clarté et cohérence)  qui doivent être soignés. A travers cela, on pourra interpréter plus ou moins justement, plus ou moins volontairement, votre maturité et votre équilibre personnel. Donc, même si le temps vous est compté et que les candidatures dossier sont des tâches répétitives et pénibles, réservez quelques heures à cet aspect.

  4. Avoir un contact personnel : Nombreuses personnalités dans les hautes sphères de la psychologie universitaire préfèrent recruter une personne connue plutôt qu'un total inconnu, à compétences équivalentes sur le papier. A savoir pourquoi, j'y vois la prolongation du système de réseau déjà tellement présent et installé dans le monde professionnel ; j'y vois aussi l'envie des membres du jury de constituer une promotion a minima agréable pour eux (ils vont se fader la présence et la personnalité de leurs "élus" pendant un an ! Autant alléger les longues heures de travail à venir des éléments potentiellement désagréables).

  5. Bonus ! : C'est le point sur lequel je pourrais me faire taper sur les doigts, mais c'est véridique. Pour quelques uns des enseignants-recruteurs, et cela me dérange énormément, la présentation des candidat(e)s lors de l'oral peut faire (plus que) pencher la balance. Je ne m'étalerai pas sur l'importance de l'esthétisme du candidat, il ne devrait pas en être question, mais faites attention ! Mesdemoiselles, par sécurité, sortez la jupe et les talons ; Messieurs,la chemise est vivement conseillée (bien qu'il y ait généralement moins de recruteur femme).

(Petite parenthèse personnelle)

Après un laps de temps de non activité sur le blog, j'y reviens aujourd'hui avec une nouvelle dynamique. 
Ayant enfin trouvé mon premier emploi après plusieurs mois de recherche, mon regard sur la formation de psychologue en a été quelque peu enrichie : plusieurs messages qui seront postés prochainement aborderont la question de l'insertion des psychologues dans le milieu de l'emploi. J'y exposerai ma progression, mes techniques, mes ratés, et les pièges dans lesquels j'ai pu tomber. 
Ce blog étant principalement à destination des étudiants et basé sur la formation universitaire, je tenterai de faire le plus possible de liens entre l'insertion pro, les choix estudiantins dès la Licence, et la construction de son projet professionnel. Tous trois conditionneront la possibilité de décrocher un jour un premier emploi de psychologue. A suivre donc...

mardi 31 janvier 2012

Guerres de chapelles : 2. Affrontements

Suite du dossier. Passons par la petite porte et entrons dans les coulisses de l'université. Les temps étaient cléments mais aujourd'hui le ciel s'obscurcit et la guerre pointe le bout de son nez...

Affrontements

Université Charles de Gaulle à Lille 3, Licence 2 et 3 (ex Deug 2 et Licence)

L'année de L2 s'est avérée pour moi très malmenante. Elle n'en a pas moins été extrêmement enrichissante. Alors que je débute l'écriture de ce chapitre, je me dis que ce sera dur de décrire ma L2 et de retranscrire ce qu'elle m'a apporté à ma réflexion.

Grâce au très récent (à l'époque) système LMD, effectuer un parcours de psychologie dans différentes universités ne pose en théorie plus d’inconvénients majeurs. Les grandes lignes du programme sont communes à toutes les facultés. Après avoir validé mon parcours via plusieurs universités françaises, je soutiens que c'est possible en effet. Et j'invite même tout étudiant à ne pas réaliser son cursus dans une seule et même université : en réalité, chaque département de psychologie possède encore sa propre "version" du programme et sa propre façon d'enseigner la discipline. Donc, si vous souhaitez obtenir une connaissance des plus objectives de la psychologie, il vous faut accéder à un maximum de versions possible et aller chercher ailleurs de nouvelles clés de compréhension et d'appréhension.

A Tours, j'avais réussi à protéger ma rigolote équation psychologue=Freud, équivalent à psychologie=psychanalyse. Cette représentation de la psychologie était issue de ma découverte avec l'étude du psychisme telle qu'exposée dans "Métapsychologie", premier bouquin à consonance psychologique à se retrouver par hasard dans mes mains. A Lille, bastion des théories cognitivo-comportementales, de la neurospychologie et de l'analyse comportementale appliquée, mes représentations naïves allaient subir le feu de la réalité. 

Dès les premiers jours je m'aperçois que le programme est teinté : très peu de psychanalyse et beaucoup de matières revendiquant leur "objectivité scientifique". Oui à Lille 3, à cette époque, les enseignants-chercheurs revendiquent, critiquent, jugent aisément. Le climat est tendu, les étudiants semblent être mis en joue : moi, comme d'autres qui viennent d'ailleurs, comprenons tout de suite qu'il ne faut pas tergiverser sur le cours enseigné et qu'il faut écouter sans discuter. La première semaine à Lille, lors d'un cours de psychologie cognitive, le prof nous lance un pamphlet sur la psychanalyse. Je suis un peu irrité mais n'ose ouvrir la bouche devant un homme très énervé et sérieusement résolu. Des camarades s'y essaient et se font casser brusquement. L'homme en sait beaucoup manifestement. Une fois le cours terminé, un camarade tente d'entrer en débat avec lui et je suis les deux dans les couloirs. Le ton monte, et le prof nous dit : "Ce n'est pas la peine de continuer là-dessus et en plus je ne suis pas spécialiste de la cognitive, moi je suis comportementaliste ! Maintenant laissez moi s'il vous plait je vais déjeuner". Autre expérience : lors d'un cours en amphi, un psychologue psychanalyste (j'en ai vu peu) décrit le cas du petit Hans à l'auditoire, il est tendu et fait un effort manifeste de simplification. Après quelques minutes, j'entends des sifflets et des rires à peine dissimulés derrière moi. La sexualité telle que décrite par Freud ne plait pas, et la salle se déconnecte du cours. A la pause, deux étudiants échangent avec le prof mais près de la moitié de l'amphi ne reviendra pas pour la fin du cours. La psychanalyse n'est pas la bienvenue ici et je découvre avec étonnement qu'elle est critiquable, critiquée et l'objet de sarcasmes.

L'affrontement commence. Parmi une flopée d'infidèles, j'essaie de rallier à ma cause des camarades étudiants a priori psycha-compatibles. Sans surprises, mes nouveaux camarades sont ceux issus d'une autre université. A chaque intercours, ma petite troupe se réunit autour d'un café et se lance dans d'ambitieux débats sur pour ou contre la psychanalyse. Les échanges sont de haut niveau et nous nous considérons comme le petit village gaulois qui résiste à l'envahisseur. Mais, problème, nous ne connaissons pas bien l'"envahisseur" ! Et malgré les débats, on le sait bien au fond de nous, nous ne changerons pas d'avis sur la psychanalyse car y sommes à peu près tous favorables.

Mes deux années passées à Lille 3 ont été pour moi celles d'une réelle méta-psychologie et de l'affaiblissement progressif de mes fraiches certitudes. Les enseignements sur le comportementalisme et la cognitive étaient de qualité. D'autres façon d'envisager le mot "psychologie" sont nées en moi et tout ce qui me semblait contradictoire est apparu progressivement complémentaire. 
Reste ce climat d'éternelle critique, de fanatisme patenté et fortement regrettable, qui s'étend du corpus enseignant aux étudiants lillois qui, depuis leur L1, ne suivent qu'une seule idéologie. Je suis navré pour eux qui restent imperméables à une vision autre de la discipline.

lundi 23 janvier 2012

Liste des DU 2011-2012

Pour faire suite au précédant article sur le choix du D.U, voici une liste 2011 - 2012 des Diplômes Universitaires proposés par les différentes universités françaises enseignant la psychologie. Certains diplômes sont également proposés pour l'année 2012 - 2013. Le recensement m'ayant pris beaucoup de temps, je vous remercie de ne pas publier cette liste sans en indiquer son auteur.

Besançon
    (pro) DU Psychothérapie analytique et psychopathologies somatiques

Bordeaux 2
    (L3) DU Ergonomie : optimisation des systèmes de travail
    (L3) DU Psychogérontologie clinique et pathologique 1ère année
    (L3/M1) DU Sciences neuropsychologiques
    (M1) DU Enfance, santé et société
    (M1) DU Psychologie du sport : évaluation, prévention et promotion de la santé
    (M1) DU Psychologie interculturelle
    (M1) DU Ressources humaines et psychologie des organisations
    (M1) DU Étude interdisciplinaire de la famille
    (Titulaires du DU sciences neuropsychologiques) DUS Sciences neuropsychologiques interventions rééducatives et réadaptation du handicap cognitif

Caen
    (pro) DU Neuropsychologie clinique

Chambéry
    (pro) DU Thérapie cognitive et comportementale
    (pro) DU Thérapies comportementales et cognitives de l'enfant et de l'adolescent
    (pro) DU Thérapies comportementales et cognitives dépendances
    (pro) DU Thérapies des schémas
    (?) DU Psychologie

Dijon
    (Licence / Master) DU Coaching et performance mentale
    (M1) DU Psychopathologie du Bébé et de sa Famille
    (M1) DU Psychopathologie clinique des situations de crise (réservé aux publics d’INCOFORS)
    (M1) DU de Psychologie
    (pro) DU Soins et Accompagnement de la Personne Agée Démente
    (pro) DU Psychothérapies et psychopathologie
    (pro) DU Psychothérapie familiale (réservé aux publics d’INCOFORS)

Grenoble
    (L3) DU Université-entreprise

Lille 3
    (L3) DUI Analyse du comportement appliquée aux troubles du développement et du comportement
    (M1) DU Psychopathologie de la maladie chronique, du cancer et de la fin de vie
    (M1) DU Méthodes psychologiques en criminologie
    (pro ou M2 en cours) DU Psychothérapies et psychanalyse
    (pro) DU Thérapies émotionnelles comportementales et cognitives

Lyon 2
    (L3) D.U. Soins Psychiques, Créativité et Expression Artistique
    (M1) D.U. Alzheimerologie et Pathologies Apparentées  
    (pro) D.I.U. Adolescents difficiles
    (pro) D.I.U. Psychopathologie et prévention auprès du bébé et de sa famille
    (pro) D.I.U. Thérapie relationnelle psychogériatrique
    (pro) D.U. Analyse de la pratique
    (pro) D.U. Approche psychanalytique et groupale de la famille
    (pro) D.U. Gérontologie Sociale

Metz
    (?) DU Psychothérapie EMDR, psychotraumatologie

Paris 5
    (L3) DU Créativité: théories, méthodes, applications
    (M1) DU Développement cognitif et social du nourrisson
    (pro) DU Clinique et pratiques en pédopsychiatrie
    (pro) DU Clinique et théorie des groupes
    (pro) DU Psychologie projective
    (pro) DU Psychosomatique

Paris 7
    (L3) DU Addictions
    (L3) DU Autisme
    (L3) DU Protection de l'enfance
    (L3?) DU Don et transplantation d'organes
    (M1) DU Art et médiations thérapeutiques
    (pro) DU Approche psychanalytique groupale et familiale
    (pro) DU Approche psychanalytique du corps
    (pro) DU Approche psychanalytique du handicap
    (pro) DU Clinique de l'accompagnement
    (pro) DU Clinique transculturelle et ruptures culturelles (ouverture rentrée 2012)
    (pro) DU La prévention du risque suicidaire
    (pro) DU Psychanalyse et Médecine
    (pro) DU Psychopathologie : petite enfance, enfance, adolescence
    (pro) DU Psychopathologie et psychotraumatisme
    (pro) DU Psychothérapie institutionnelle

    Formation qualifiante Adoption
    Formation qualifiante Analyse des pratiques professionnelles
    Formation qualifiante Autisme
    Formation qualifiante Clinique des Marges
    Formation qualifiante Clinique projective psychanalytique
    Formation qualifiante Dessin d'enfant
    Formation qualifiante La psychose à l'adolescence
    Formation qualifiante Les psychoses approche théorique et clinique
    Formation qualifiante Potentialités psychotiques à l'adolescence
    Formation qualifiante Psychanalyse et cancer
    Formation qualifiante Psychose et Institution Formation qualifiante Sensibilisation à la thérapie familiale psychanalytique

Paris 10
    (M1) DU Bilan de Compétences, Validation des Acquis et Gestion de Carrière
    (pro) DU Rorschach en système intégré

Paris 13
    (?) DESU Clinique des situations et comportements limités
    (?) DU Psychiatrie transculturelle
    (?) DU Psychopathologie du bébé
    http://www.univ-paris13.fr

Poitiers
    (M1) DU Adolescents difficiles : Psychopathologie de l'adolescent, approche psychopathologique, éducative et judiciaire
    (M1) DU Pratiques avancées de bilan de compétences (PABC)
    (pro) DIU Psychiatrie criminelle et médico-légale
    (?) DIU Pratique neuropsychologique

Rouen
    (pro) DU Travail avec les familles et travail en réseau
    (pro) DU Souffrance individuelle, psychopathologie et lien social
    (pro) DU Violences sexuelles et violences conjugales
    (?) DU Autisme et troubles envahissants du développement

Strasbourg
    (M1) DU Psychopathologie en addictologie
    (pro) DU Les troubles spécifiques du langage : étiologie, sémiologie et prise en charge
    (pro) DU Prise en charge ABA des troubles du comportement chez l'enfant
    (pro) DU Prise en charge d'adolescents en difficulté

Toulouse 2
    (L3) DU Autisme et autres troubles du développement
    (L3) DU Art-thérapies
    (L3) DU Thérapies familiales
    (M1) DU De la découverte freudienne 

Tours
    (?) DU Psychopathologie à l'adolescence et chez l'adulte jeune
    (?) DU Techniques projectives

Universités ne proposant pas de DU en psychologie :

Aix-Marseille http://formations.univ-amu.fr
Angers http://www.univ-angers.fr
Amiens http://www.u-picardie.fr
Brest http://www.univ-brest.fr
Clermont-Ferrand http://wwwpsy.univ-bpclermont.fr
Dijon http://sciences-humaines.u-bourgogne.fr
Institut Catholique de Paris http://www.icp.fr
Montpellier http://formations.univ-montp3.fr
Nancy http://formations.univ-nancy2.fr
Nantes http://www.univ-nantes.fr
Nice http://unice.fr
Nîmes http://www.unimes.fr
Paris 8 http://www.univ-paris8.fr
Reims http://www.univ-reims.fr
Rennes 2 http://www.univ-rennes2.fr

Université Catholique de Lille http://www.univ-catholille.fr

jeudi 19 janvier 2012

Guerres de chapelles : 1. Au commencement

Début d'un long dossier sur le très classique combat inter - intra - approches en psychologie.
J'entends déjà dire par certains professionnels que refaire un pavé sur le sujet revient à du masochisme contreproductif, d'autres que les problèmes que je m'apprête à décrire datent d'un temps révolu, ... peu importe. Je tiens à livrer mon expérience aux étudiants actuels car quoi qu'on en dise, il n'existe pas encore de véritable débat sur la question de l'unité de la discipline au sein de l'université, encore moins dans le milieu professionnel. Plus qu'une description, j'espère inviter à la réflexion, mieux à une réflexion commune.

Au commencement

Je vais tenter d'illustrer les querelles de minarets au gré de mon parcours à l'université et de mes multiples rencontres avec les enseignants-chercheurs et les étudiants. 

Université François Rabelais à Tours, Licence 1 (ex Deug 1)

"Je veux devenir psychologue" et nous voilà assis sur les bancs de la fac, lancés dans un long parcours du combattant. Qui sait vraiment ce en quoi consiste un psychologue ou la psychologie en L1 ? Certes on en a une idée, un pressentiment, mais qu'en est-il en détail ? La première année de Licence est pour l'étudiant béotien une année de découverte fantastique. On s'y forge une première représentation de la discipline et les enseignants se chargent de nous libérer de nos préjugés, de nos considérations erronées et populaires quant à la psycho. 
C'est une année de désillusions.... car l'image d'un psychologue tout-puissant se craquèle au fil des cours, apprenant sa distinction avec le médecin, l'existence d'une science "molle" et d'une mosaïque de spécialités qui n'ont parfois que peu de choses en commun. 
Après "Le Père Noël n'existe pas", "Mon psychologue n'existe pas".

Quelle tristesse ! Il y a erreur sur marchandise ! Mais poussé par le désir d'en être malgré tout, on doit avancer et enchainer les années qui se profilent droit devant soi. Il est vrai qu'en Licence on est mal placé pour prendre du recul sur la mystérieuse psychologie, à longueur de temps abasourdis par tant de nouveautés et de révélations. On se subordonne à l'enseignement qui nous parait toujours juste et incontestable, faute d'en savoir autre chose : "Lisez tels ouvrages, regardez tel films, faites tels exercices, traitez tels thèmes, etc." Pas de temps pour fouiner ailleurs et s'apercevoir qu'en parallèle de notre déprogrammation consentie on se préparait à nous reprogrammer insidieusement et nous illusionner à nouveau. Le terme est fort, je l'assume et tout ceci concerne la plupart des départements de psychologie français. (A sa décharge, celui de l'université de Tours m'apparait peu enclin à l'idéologie fanatique que je décrirai plus loin). Donc pas le temps ni de motif pour aller ailleurs et penser autrement qu'il nous l'est demandé. Il en va de la validation de notre année et de notre avenir de psy.

L'année de L1 reste pour moi, avec un peu de recul, l'année la plus objective en ce qui concerne la discipline car le programme officiel laisse la place à la majorité des spécialités et tente, sans y parvenir, de faire des ponts entre chacune d'elles. Je me rappelle que cette première année était totalement décousue. Ainsi, après un TD de psychologie cognitive, j'enchainais avec un CM de biologie puis un cours optionnel sur l'épistémologie des textes de Freud. Trois cours pour trois méthodologies et conceptions différentes voire antinomiques. Mais bon on se dit que c'est normal, ou plutôt on en dit rien du tout, on suit le mouvement. 

L'année s'écoule paisiblement et très rapidement. Ma seule inquiétude, comme celle de mes collègues, était celle de passer les deux séries de partiels, si redoutables et à juste titre car seul un tiers de la promotion s'en acquittera au bout du compte. 
Les examens passés et les relevés de notes en main, j'envoie un sms à ma famille et à mes amis pour leur crier ma réussite. Mais au-delà de cette belle victoire, à la fin de la L1 en sait-on vraiment plus sur la psychologie ? Pour mon cas, j'en savais bien moins, doucement inquiété d'un tas de nouvelles questions. Encore des questions, moi qui attendais des réponses à celles que je trainais en bagage depuis des années.

vendredi 13 janvier 2012

J'ai pas eu de M2 : Episode 4. D.U or not D.U ?

Revenons sur les suites de la non admission en M2. Une année vide s'offre à vous et il faut la combler rapidement. Entre autres solutions, l'inscription en Diplôme d'université est un moyen souvent choisi par les étudiants pour valoriser leur prochaine candidature aux jurys d'admission M2 l'année suivante.

Qu'est-ce qu'un Diplôme Universitaire (DU, dit "Dé-U") ? Disons que c'est un diplôme proposé en marge du cursus Licence-Master-Doctorat dont les modalités d'admission, de niveau, de durée, d'examen, sont variables selon les facultés qui le proposent. En effet, tout DU ne se ressemble pas. Il est initié et créé par la faculté qui le dispense, et de ce fait il est directement lié à ses spécialités et spécificités théoriques et pédagogiques.

Par exemple, l'université de Bordeaux 2 possède cette année près d'une dizaine de DU relatifs à la psychologie.
  • DU psychologie du sport : évaluation, prévention et promotion de la santé
  • DU sciences neuropsychologiques
  • DU enfance, santé et société
  • DU ressources humaines et psychologie des organisations
  • DU psychogérontologie clinique et pathologique 1ère année
  • DU psychologie interculturelle 
  • DUS sciences neuropsychologiques interventions rééducatives et réadaptation du handicap cognitif
  • DU étude interdisciplinaire de la famille
  • DU ergonomie : optimisation des systèmes de travail
Des axes principaux ressortent de ces DU (santé, handicap, famille, etc.) et correspondent le plus souvent aux axes de recherche menés par les laboratoires de psychologie de cette université. Vous avez un large choix sur la France entière : ne comptez pas les kilomètres et optez non pas pour le DU le plus proche mais pour celui le plus en cohérence avec votre projet professionnel. Il en va de la réussite de ce projet professionnel.

Avantages et inconvénients
* Obtenir une formation spécialisée, orientée sur l'application professionnelle et validée par un diplôme valorisable sur le marché de l'emploi.
* Souvent ouvert à des professionnels et étudiants de différentes disciplines, ce qui apporte un esprit d'ouverture non négligeable pour l'avenir professionnel et le travail en équipe.
* Au contraire d'une année de Master, il est dispensé sur un plus petit nombre de jours, par exemple sur 1, 2 ou 3 jours regroupés dans le mois ou deux fois par semaine. Ceci permet d'effectuer d'autres activités en parallèle : job alimentaire, bénévolat, associatif, etc.
* Permet de ne pas perdre son activité de réflexion et de rester dans le "bain"
* Permet de réaliser des stages pour compléter votre formation
* Montre aux prochains recruteurs la motivation de l'étudiant à avancer et sa capacité d'auto-formation

Mais il a aussi un coût non négligeable. Le montant d'inscription est très variable selon les spécialités et les universités. Il est souvent question d'une plusieurs centaines d'euros. A vérifier, mais le DU ne permet pas à l'étudiant de percevoir une bourse sur critères sociaux car il n'entre pas dans le cadre de son cursus initial LMD. En plus de cela, si le choix du DU est sérieux, l'étudiant sera probablement amené à effectuer des déplacements réguliers en voiture ou en train, prévoir aussi un hébergement.

Cette formation peut se dérouler sur une année civile, il commence en janvier et sa validation se fait habituellement en fin d'année, en décembre, sous forme de partiels. Prévoyez dans ce cas, un chevauchement probable  premier semestre M2 / fin d'année DU.

L'hébergement
Personnellement j'ai opté pour l'auberge de jeunesse, une solution très économique et souple, peu confortable il est vrai mais c'est tolérable car les séjours sont courts. Par exemple, je payais 11 euros la nuit avec le petit déjeuner inclus. La fréquentation et le remplissage des auberges de jeunesse augmente souvent en fonction des périodes de vacances et de tourisme étranger : réserver en avance.
Il existe d'autres solutions : hébergement chez la famille / un(e) ami(e), location à la semaine ou hôtel.

Le transport
Prévoyez bien le coût du transport dans votre budget avant de choisir votre DU. Il peut être très important (certains de mes anciens collègues devaient même prendre l'avion). Conseils bateaux : carte de fidélité SNCF, covoiturage.

La charge de travail
Je n'ai pas assez de recul pour parler de ce qu'il en est pour tous les DU. Selon mon expérience, la seule charge de travail que j'ai du assurer en plus des cours était la rédaction d'un rapport de stage et d'un mémoire en fin d'année.

Les stages
Nous l'avons dit, un des principaux intérêts de cette formation est le droit accordé à la réalisation de stages conventionnés de niveau Master. Profitez-en ! Multipliez autant que possible vos stages, capitalisez pour l'avenir. Bien sûr, les difficultés pour trouver une institution d'accueil sont toujours là. Si possible, n'acceptez pas les stages d'observation, qui n'ont plus de sens au niveau Master.
Le DU vous donne plusieurs jours de libre pour effectuer vos stages, c'est quand même un luxe dont les étudiants de M1 ne jouissent pas à coup sûr dans la plupart des universités.

Donc le diplôme d'université, malgré ses quelques inconvénients, est une bonne solution pour qui bénéficie d'une année de libre et désire ajouter une plus-value à son CV en vue de futures candidatures.

Lien : Liste des DU 2011-2012

lundi 2 janvier 2012

Aux étudiants de Licence : Choisir son Master

Étudiants de troisième année, vous avez le diplôme de Licence en point de mire. Félicitations, vous avez surmonté de nombreuses difficultés et les dernières sessions de partiels vous attendent. Mais voilà déjà la question de l'après-L3 qui se pose... quel Master choisir pour la suite des études ? Est-ce un choix déterminant ? Quels en sont les enjeux ? Quoi qu'il puisse en paraître pour certains, les réponses sont loin d'être évidentes.

Modalités d'inscription
Tout d'abord, comment cela fonctionne en France ? A chaque semestre validé vous obtenez 30 crédits (vous retrouverez le détail des crédits dans la colonne E.C.T.S de vos relevés de notes) (ce système de crédits permet le calcul d'équivalences entre les différents diplômes européens). Comme une Licence de trois ans compte 6 semestres, vous devez totaliser au minimum 180 crédits pour valider votre diplôme et pour obtenir le droit de vous inscrire à un Master (2 ans). Pour la grande majorité des cas, l'inscription en première année de Master se fait sans sélection donc vous avez l'opportunité de faire votre choix parmi presque tous les Master proposés en France (en Europe ce n'est pas toujours vrai). 

Qu'est-ce qu'un Master ?
Si les années de Licence se suivent et se ressemblent, il en va autrement pour les années de Master. C'est un point que j'ai déjà abordé auparavant sur ce blog : en Licence, le but principal est d’emmagasiner et de restituer les connaissances de base de la psychologie, de découvrir la recherche scientifique (T.E) et parfois le terrain (stage L3). Ce sont votre mémoire, votre méthodologie de travail et votre persévérance qui sont particulièrement sollicitées.
Le but du Master est de vous impliquer dans une spécialisation de la discipline et de vous mettre au contact de la réalité du monde professionnel. Ce n'est jamais dit comme tel mais les acquis de la Licence n'ont aucune traduction en termes professionnels, ils ne vous préparent pas à devenir psychologue, ils sont pour autant indispensables, pré requis indéniable pour la suite de la formation et capital d'ouverture théorique et pratique du psychologue. On peut imaginer l'étudiant de Licence comme celui qui va rechercher et stocker un maximum de matière brute, l'étudiant de Master celui qui va lui donner une forme, la sculpter à son goût, et le psychologue celui qui va insérer cette œuvre dans le décor et la "vendre" aux amateurs.

Faire son choix
Même si la facilité d'accès et la variété des Master 1 permettent à l'étudiant L3 de faire son choix sans trop de pression, cela ne doit pas se faire de manière hâtive et non réfléchie. Prenez garde : dès votre L3 achevée tous vos choix et résultats vous suivront à la trace, et ce jusqu'à la fin de votre carrière de psychologue.
Il existe de nombreux critères pour faire sa sélection : population (enfant, ado, adulte, âgé, famille, groupe, institution, société, culture, ...), affection / pathologie (addictologie, psychosomatique, psychiatrie, état d'urgence, traumas, ...), école théorique (comportementaliste, systémique, psychodynamique, gestaltiste, intégrative, cognitiviste, ...), proximité géographique du lieu de résidence (actuel ou rêvé), réputation de la faculté, difficulté, ou même aussi, à terme, perspectives en ce qui concerne l'insertion professionnelle (spécialités recherchées et/ou à la mode, opportunisme). Il est bien évident que, pour faire un choix des plus éclairés, vous devez déposer un maximum de ces critères dans la balance. Où vont vos préférences ?
Malheureusement, sur ce point, trop souvent les étudiants en psychologie ne se posent pas assez de questions (pour une fois) et ne pensent qu'à la proximité géographique : grave erreur ! La majorité des étudiants que j'ai rencontrés ont suivi leur formation Licence + M1 dans la faculté de leur ville ou de leur département de résidence. Solution de facilité peut-être, de confort aussi, mais méconnaissance de la discipline surtout. Chaque faculté propose des M1 bien spécifiques et qui ne représentent qu'une infime portion de ce que représente la psychologie et des domaines qu'elle touche dans le monde ; ce n'est pas parce que votre faculté vous propose des Master "gérontologie - psychanalyse" que vous devez faire de la gérontologie et suivre le modèle psychanalytique en référence ! Autant en Licence vous devez vous conformer au modèle qu'on vous inculque (je suis personnellement contre mais c'est comme ça), autant en vue du M1 vous DEVEZ faire un choix qui VOUS correspond personnellement et professionnellement.

Les conséquences d'un mauvais choix
Nombre de parcours universitaires en psychologie sont condamnés bêtement à cause d'une mauvaise orientation, ou non-orientation plutôt, en L3 : l'étudiant prend le M1 que sa fac lui propose, il va alors être "tatoué" officieusement par sa spécialité. S'il s'aperçoit lors de son stage conventionné ou lors de ses cours qu'il "ne se voit pas faire ça toute sa vie", il va alors chercher un M2 dans une autre université et qui cette fois lui correspond. Conséquences :
1/ Certains M2, peu il est vrai, nécessitent le M1 de la même spécialité. Et vous perdrez un an pour rien à refaire votre M1.
2/ Même si ce n'est pas le cas, sachez que la grande majorité* des jurys d'admission M2 privilégient les étudiants de leur cru en défaveur des étudiants d'autres universités ou d'autres régions : vous diminuerez nettement vos chances d'être admis à un M2, voire votre chance de devenir psy un jour.
3/ C'est extrêmement contestable mais beaucoup de jurys de M2 voient d'un meilleur œil un parcours universitaire linéaire plutôt qu'un parcours atypique : il vous faudra justifier devant eux ce stigmate, et ce n'est pas toujours facile ni agréable.

Bref, votre choix de Master n'est pas à prendre à la légère. La spécialité qui vous correspond vraiment, vous ne le savez peut-être pas encore, est très probablement dispensée dans une autre université que celle dans laquelle vous allez valider votre Licence et il vous est fortement conseillé de suivre le Master 1 correspondant à cette même spécialité. Suivant ce conseil vous aurez selon moi plus de chances de terminer votre cursus. Cependant, vous aurez remarqué qu'il existe des particularités de fonctionnement dans chaque fac : il n'est pas fortuit de se renseigner auprès des différents responsables de Master avant de faire votre choix définitif. En plus ils sont très faciles à contacter via leur adresse courriel.

* Ex. La section clinique de l'université d'Angers défavorise ses propres étudiants de M1 au profit des candidats extérieurs, mais cette politique de sélection est toujours marginale de nos jours.

Note :
Suite à un commentaire pertinent, je rajoute ce lien de l'AEPU qui vous permettra de trouver une liste des Masters 2 en Psychologie : http://www.aepu.fr/index.php?option=com_content&view=category&id=11&Itemid=51
Le choix de votre Master 1 doit bien évidemment être en cohérence avec celui du Master 2 

Note 2019 :
Le dernier document disponible en ligne qui répertorie les Master 2 psychologie en France est à suivre ici : https://aepu.fr/index.php/telechargements/send/9-panorama-des-masters-de-psychologie/448-panorama-des-masters-2-de-psychologie-2018
Il a été rédigé par deux universitaires.