Catastrophe !! Le monde est prêt à s'écrouler sous mes pieds. Je n'apparais pas dans les listes d'admission du dernier Master 2 auquel j'ai candidaté. Que va-t-il se passer ensuite ?
C'est un moment difficile à vivre, et j'aimerais savoir pourquoi ? Tout d'abord, je pense immédiatement au fait que je n'aurai peut-être pas de seconde chance l'année prochaine pour intégrer un M2. J'ai peur qu'après tant de travail et de sacrifices donnés pour la psychologie, tout soit remis en question et n'aboutisse en fin de compte qu'à une réorientation en-deçà de mes ambitions. C'est un sentiment d'échec qui ébranle mon amour propre voire un sentiment de colère contre l'université, le système, même tous ceux qui sont "passés" (on ne sait pas vraiment comment n'est-ce pas ? ;-)). Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Il va falloir faire quelque chose de cette année qui s'annonce bien vide de projets.
Si vous êtes dans ce cas, sachez que cet échec relatif n'est pas si négatif qu'il n'en parait a priori. Une année s'offre à vous pour vous étoffer, pour vous affuter, pour donner un sens plus concret à votre avenir, pour donner plus de sens à votre vie personnelle et intime. Vous trouvez sans doute cette affirmation bien optimiste et trop décalée de votre réalité, attristée par la nouvelle de non-admission. Ce que vous voulez c'est être psychologue en définitive, du coup ça ne vous avance pas beaucoup dans l'histoire tout ça... et pourtant.
Oui, vous partez d'un échec donc les choses ne sont pas roses en soi au début. Ce qui peut poindre sur le nez de l'étudiant ce sont les gros moments de blues, de la déprime voire de la dépression. Cela vient en grande partie de cette impression de vide qui envahit l'avenir (bien tracé depuis plusieurs années, auquel on s'est efforcé de croire malgré les incertitudes) et qui envahit peu à peu le quotidien. Difficile d'imaginer que des milliers d'étudiants vont faire leur rentrée et que soi-même on en a pas le droit, difficile de se motiver à remplir ses journées alors qu'on veut tout simplement être en cours, en toute quiétude, comme il en a été jusqu'à maintenant. Vous vivez en quelque sorte les affects du chômeur et cette situation est difficile à gérer pour tous. Alors que faire ? 1) Combler le vide 2) Combler le vide intelligemment
Premièrement, savoir s'entourer, ne pas se laisser tenter par l'isolement physique et relationnel. Votre famille, vos amis, vos camarades, peuvent venir vous voir plus fréquemment (mais pour cela il faut déjà que vous leurs ayez dit que vous en avez besoin). Leur présence est une chose qui ne résout rien pour votre avenir professionnel, mais, et c'est déjà beaucoup, elle vous donnera des forces pour établir et mettre en application votre stratégie pour l'année à venir. Dès la rentrée de septembre, le grand problème est le manque de rythme hebdomadaire. Il remplace brutalement les emplois du temps universitaires qui avaient l'avantage de bercer chaque trimestre. Si vos semaines ne sont pas programmées et sont dépourvues d'objectifs, ce peut être très dommageable pour le moral. Chaque soir, anticipez ce que vous avez à faire le lendemain. Chaque journée, fixez-vous un temps de travail effectif. Mais reste à savoir ce que peut être ce travail.
Il faut maintenant profiter de cette année pour qu'elle devienne, dans les faits et surtout pour vous, une valeur ajoutée à votre profil d'étudiant psycho futur professionnel et une source de satisfaction personnelle.
La solution la plus employée : ne pas tarder suite à l'annonce de non-admission à s'inscrire à une formation en psychologie ou explicitement complémentaire de votre cursus LMD. En effet, il faut avant tout vous dire que votre candidature a péché, quelque part, et il faut l'accepter même si vous vous y refusez encore, puis chercher d'où vient le problème. (Un appel téléphonique aux jurys de Master qui vous ont évincé de la course pourrait être une source de réponse bien appréciable, mais sachant bien que ces derniers sont légalement définis comme souverains et leurs décisions irrévocables. Cela vaut le coup d'essayer.)
Une fois que vous avez effectué cette recherche sur les lacunes de votre profil de candidat, il serait ensuite intéressant de mettre tout en œuvre pour les combler. Le prochain chapitre donnera une première piste : la recherche de nouveaux stages.
Il faut maintenant profiter de cette année pour qu'elle devienne, dans les faits et surtout pour vous, une valeur ajoutée à votre profil d'étudiant psycho futur professionnel et une source de satisfaction personnelle.
La solution la plus employée : ne pas tarder suite à l'annonce de non-admission à s'inscrire à une formation en psychologie ou explicitement complémentaire de votre cursus LMD. En effet, il faut avant tout vous dire que votre candidature a péché, quelque part, et il faut l'accepter même si vous vous y refusez encore, puis chercher d'où vient le problème. (Un appel téléphonique aux jurys de Master qui vous ont évincé de la course pourrait être une source de réponse bien appréciable, mais sachant bien que ces derniers sont légalement définis comme souverains et leurs décisions irrévocables. Cela vaut le coup d'essayer.)
Une fois que vous avez effectué cette recherche sur les lacunes de votre profil de candidat, il serait ensuite intéressant de mettre tout en œuvre pour les combler. Le prochain chapitre donnera une première piste : la recherche de nouveaux stages.
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