mardi 18 octobre 2011

Le jury de M2 : les enjeux du Mémoire de M1

Pour entrer en Master 2, vous devez constituer un dossier (État civil, Lettre de motivation avec description du projet professionnel, CV, résumé de TER, lettre d’appréciation, copies de tous les bulletins de note et diplômes Licence+M1). 
Plusieurs enseignants du département de psychologie se réunissent en jury pour étudier les dossiers qui leur parviennent par courrier, et ils ne retiendront qu'une petite quantité d'entre eux. 
Pour certaines facultés l'étape de sélection s'arrête là mais généralement les étudiants doivent passer une nouvelle épreuve : les heureux élus sont conviés dans un deuxième temps à passer un entretien avec deux membres du jury (ou plus). Voici mon point de vue concernant l'importance de la note de Mémoire pour l'entrée en M2.

Les critères de sélection de dossier tiennent compte de :
1) La note du TER (véritable filtre lors du recrutement)
2) La moyenne générale au M1 (voire aussi celle de la Licence, mais plus rare)
3) La cohérence du projet professionnel, Les notes aux différents stages, leur nombre
4) Les informations personnelles (passions, engagements, parcours) qui peuvent séduire / donner un plus.

La note au Mémoire de M1, ou TER, est donc déterminante pour qui veut devenir Psychologue via le parcours LMD classique.
Alors, quelle note faut-il pour avoir des chances de passer en M2 ? Il n'y a pas de barème universel mais la plupart des jurys semble avoir ce point de vue :
10-12 : note faible (peu de jurys, sauf cas très exceptionnels, acceptent ces résultats)
13 : note moyenne (la note la plus souvent attribuée, donc qui ne bénéficie pas du soutien de l'enseignant-correcteur, donc qui a peu de chances de séduire l'enseignant-recruteur)
14 : souvent la note minimale requise (cette note n'est pas pénalisante pour la plupart de vos candidatures)
15 : bonne note (bien vu par les jurys)
16 à 18 : notes brillantes (recherchées par les jurys)

Comment une seule petite note, portée sur une forme de travail inédite pour le Licencié, peut déterminer la survie d'un projet professionnel ? Une défaillance au TER serait donc rédhibitoire pour la suite, en dépit de l'implication et de la qualité du travail de l'étudiant les précédentes années ? Difficile à accepter à priori. Pourtant il semble que ce soit en premier lieu la logique mathématique qui soit retenue par les jurys pour faire leur choix. Comme la sélection qu'ils doivent opérer est drastique (plusieurs centaines de dossier pour une vingtaine de places), et que les dossiers se valent tous un peu quand même (chacun a ses propres qualités) il est plus rapide et moins pesant sur la conscience d'évincer la plus grande part des dossiers sur un critère "objectif". Enfin ce n'est que mon avis personnel, je n'ai jamais interrogé de membres de jurys à ce sujet. Une faculté parisienne écarte de façon systématique et informatisée tout dossier dont la note de mémoire est en dessous de 14. Cela a au moins le mérite d'être clair.

jeudi 6 octobre 2011

Psychologie du mal et mal de la psychologie

Un peu de romance pour commencer.
L'histoire commence lorsque, sur la Terre du Milieu, le magicien Gandalf le Gris découvre que l'anneau que possède le jeune Hobbit Frodon Sacquet, qui lui a été légué par son oncle Bilbon et qui lui permet de se rendre invisible, est en réalité l'Anneau unique recherché avidement par le seigneur ténébreux Sauron car il lui permettrait de recouvrer toute sa puissance. Afin d'éviter que Sauron ne récupère l'anneau, Frodon et ses huit compagnons, la Communauté de l'anneau, entament un périlleux voyage dans le but de le détruire. (http://fr.wikipedia.org)

Curieusement, l'histoire du seigneur des anneaux me fait penser à la relation entre le psychologue et la psychologie. Pardonnez-moi ce parallèle un peu grossier.

Le monde de la psychologie en France est entouré d'une mythologie et d'un dogme obscurs. Il flotte une atmosphère malsaine autour de l'objet psy, objet mystérieux et phallique, objet source de convoitise, de conflits, de trahisons, chacun cherchant à se l'accaparer au nom d'une théorie ou d'un courant de pensée unique. L'objet psychologie reste encore ancré dans l'imaginaire des gens comme un symbole du pouvoir et de la Connaissance.
Si par chance, vous, jeune Hobbit, touchez cet objet, vous commencerez à vous en servir pour le bien de l'autre, animé d'altruisme et autres sentiments humanistes. Il s'agira de faire preuve d'empathie mais toujours sous couvert d'une prise de recul suffisante afin de ne pas être dangereux pour la subjectivité de l'autre. C'est cela que vous a enseigné le Grand Maitre Gandalf. Puis, l'objet vous fouille en profondeur, il cherche en vous vos failles et vos aspirations les moins nobles. Les temps se noircissent et l'objet se pervertit. La prise de recul par rapport à l'autre se transforme progressivement, au fil du temps, en une prise de hauteur et une volonté de pouvoir sur l'autre. L'objet pourra être alors utilisé pour manipuler, pour discriminer, pour catégoriser, pour servir des projets mercantiles ou politiques. On comprend en fin d'histoire, que cet objet n'est ni plus ni moins que l'équivalent de notre Humanité avec toute l'ambivalence de bien et de mal qu'elle comporte.
Toujours poussés et effrayés par la peur de la castration, porter l'anneau psychologie, aux inscriptions très intellectuelles et bien-pensantes, nous permettrait de manière détournée de retrouver enfin notre illusion de toute-puissance, celle que nous avons malheureusement perdue petit enfant.

Revenons sur terre avec des mots plus simples. La psychologie est une discipline qui peut rapidement se greffer à votre vie et l'envahir, qui plus est quand vous vous intéressez à la clinique et la psychopathologie. Son objet d'étude étant l'homme et non pas quelque chose de matériel et bien défini, on se perd souvent dans des questions du type : pourquoi la psychologie ? Pour quoi la psychologie ? Pour qui la psychologie ? Pour eux ? Pour moi ?

La psychologie envahit, mais aussi écrase. L'étudiant qui, en plus de ses problématiques personnelles très actives à gérer, subit de plein fouet la pression universitaire (sélection, compétition, performance, dévalorisations), peut très rapidement étouffer et se perdre lui-même. C'est selon moi une raison de nombreux abandons en cours de cursus.
Combien de fois me suis-je fait surprendre à ne pas fermer psychiquement les portes de mon bureau et à ramener chez moi le soir les problématiques et les questionnements de mon travail ? Quand s'arrête donc cette activité cérébrale de vouloir toujours tout comprendre ? Ces questions sont transversales aux registres du travail et de l'intime... qu'il est souvent difficile de séparer les deux ! Cette séparation, il nous faut nous l'imposer car cela n'est écrit ni enseigné nul part. Prenez du temps pour vous, inscrivez-vous au sport, à la musique, à la danse, vivez vos autres passions pleinement, entourez-vous d'étudiants et amis suivant d'autres disciplines (votre bol d'air frais), impliquez vous dans une association autre qu'altruiste, etc. Dans tous les cas, vous avez forcément du temps de libre, utilisez-le à bon escient.


lundi 3 octobre 2011

Le manque de lien université / milieu professionnel

C'est sans doute un symptôme répandu dans tout le champ des sciences humaines. L'université n'est pas concrètement un pont vers l'emploi. Cette fonction n'est remplie qu'au moment du Master 2 et il me semble que c'est bien trop tard ! Certaines formations recommandent de faire des stages dès la deuxième année mais pourquoi n'est-ce pas comme cela partout ailleurs ?
Le métier de psychologue est un métier de contact, de rencontre, d'échange, et la formation classique en psychologie illustre tout l'inverse par des enseignements toujours formels, magistraux et internes. On constate encore trop peu d'intervenants extérieurs en cursus Licence (psychologues, directeurs de centres, recruteurs, etc.), ceux-mêmes qui pourraient tant apporter à un étudiant en termes de motivation, de connaissance du métier et de ses réalités. Une plus grande ouverture vers l'extérieur permettrait de limiter les erreurs de parcours.
Dans la même idée, pourquoi souvent aucune information sur l'actualité de la discipline n'est diffusée dans les facultés ? Je pense aux innombrables colloques en psychologie proposant aux étudiants des débats / échanges / enseignements avec des professionnels de haute qualité, tout cela à des tarifs abordables à moitié prix.

Petit conseil : dès votre inscription en L1, abonnez-vous à un magazine spécialisé en psychologie pour rester à la page et ne pas vous reclure dans le monde factice de l'université. En exemple parmi tant d'autres : le Journal des Psychologues, qui tient chaque mois un agenda des colloques en France et à l'étranger.

Lien complémentaire : Les Entretiens Francophones de la Psychologie (Paris)

Garder la motivation

Garder la motivation, car les occasions de découragement ont été nombreuses pendant mon cursus.

Il faut dire tout haut que l'université ne choie pas ses petits, encore moins ne les soutient quand ils éprouvent des difficultés. Sa position est ambigüe. Elle a besoin d'un maximum d'inscriptions pour faire le plein d'argent - c'est l'appât du gain - mais elle attend le dernier moment (avant la dernière année) pour se mettre en cohérence avec les réalités du marché de l'emploi : il y a bien trop d'étudiants titulaires d'un Master 1 en fonction des perspectives d'embauches en France.

Cette triste avarice dessert l'avenir de beaucoup de jeunes. Subissant du coup l'énorme écrémage des sélections en Master 2, nombreux sont ceux contraints à mettre fin à leur projet de psycho, à leurs années d'étude et d'efforts, malgré un 12, 13, 14 ou voire même 15 de moyenne générale en Master 1 ! Par son silence au fil des années, l'université laisse implicitement croire aux individus qu'ils ont des chances de devenir psychologue, puis elle n'a aucun remord à en évincer la majeure partie, sans seconde chance et sans perspective professionnelle. Car en effet, la plupart des jurys ne donne pas l'occasion à celui qui a connu un échec de représenter sa candidature l'année suivante. De plus, même après 4 années validées en psychologie, les connaissances accumulées ne sont pas valorisables dans le marché de l'emploi actuel. Quel gâchis !

Il y a des facs où le système est encore plus pervers. Par exemple, à l'université d'Angers le parti pris est de favoriser les candidatures de l'extérieur pour l'intégration en Master 2, cela en défaveur de celles des étudiants formés chez eux ! Une hérésie soutenue par des motifs d'élitisme. D'un cynisme insupportable, le sourire en coin, le responsable du Master avertira ses étudiants : "Postulez partout en France car vous n'avez presque aucune chance de rentrer dans notre Master. Il est national, donc on prendra les meilleurs." Seulement, ailleurs, les facs ont le raisonnement inverse...
Préconisation n°2 du Rapport HETZEL (2006) : Informer les étudiants des taux de succès dans la formation qu’ils choisissent (taux de réussite sur 3 ans).
Dès la prochaine campagne d’inscriptions en juillet 2007, les universités auront l’obligation légale de faire figurer cette information sur le dossier d’inscription de l’étudiant. En effet, il est essentiel que les étudiants soient mieux informés sur les taux de succès dans les formations car cela sera de nature à leur permettre de choisir en toute connaissance de cause. Il est important que les universités intègrent le droit à l’information et à la transparence de leurs futurs étudiants.
[Note : je n'ai jamais vu ça nul part !!]
Le principe de l'université est : tout le monde peut s'inscrire dans ce qu'il veut. Très bien. Mais si 600 étudiants s'inscrivent en première année de psychologie alors que l'université sait pertinemment qu'elle n'en sacrera que 20 d'entre eux, pourquoi ne pas sélectionner drastiquement chaque année dès la L1 ? Le parcours psychologie sera sans doute plus difficile dans la durée mais les cartes seront sur table dès le début et les sélections plus justes car appliquées sur les capacités démontrées par l'individu.
Je dis "plus justes" car la sélection actuelle qu'opère les jurys M2 reste particulièrement obscure. Question : comment peut-on sélectionner 20 personnes sur plus de 400 candidatures de jeunes super motivés dotés de bonnes notes ?
Réponse 1 : à la tête (je favorise la petite qui me plait ou le fils de machin)
Réponse 2 : élimination mathématique (système de seuils ou sélection sur la note du mémoire, non représentative d'un travail universitaire continu d'au moins quatre ans)
Réponse 3 : retourner le stress, pourtant légitime, des candidats contre eux (pourtant gérer son stress c'est le travail de toute une vie)
Réponse 4 : de manière honnête (bon courage car c'est presque impossible)

Sachant tout cela, si vous voulez réussir il faut vous armer en vous informant. Ne vous démotivez pas car la démotivation est souvent le fruit d'un long et insidieux travail de sape opéré par l'université et les enseignants-chercheurs frustrés ou pervers. S'aidant copieusement de leur statut, il est facile pour eux de blesser le narcissisme d'un étudiant qui n'est pas encore un professionnel : jugements de valeur, critiques acerbes, intimidation ou indifférence, etc. Ne vous laissez pas avoir par ce jeu, vous travaillez pour vous et non pour eux, vous êtes unique, vous avez forcément de la valeur et l'être humain n'est pas une machine, il doute pour se construire et grandir.

Lien complémentaire : http://www.letudiant.fr/etudes/fac/la-verite-sur-15-filieres-14088/psycho-40-dabandons-17220.html

dimanche 2 octobre 2011

Trouver des stages

Gros sujet. État des lieux :
* Il y a peu d'offres de stage pour les étudiants psycho
* Les institutions n'ont pas les moyens ou ne se donnent pas les moyens de rémunérer les stagiaires psychologues (vous entendrez peut-être : "avoir un psychologue est un luxe, avoir un stagiaire psychologue c'est plus que ça")
* Un stage pertinent pour élaborer un bon CV est un stage en cohérence avec son projet pro. Donc cela pousse à chercher le "bon" stage et donc cela restreint encore d'avantage l'éventail de lieux de stage.

Alors, comment trouver un stage ?

Il y a la méthode classique : éplucher internet pour faire la liste de tous les établissements en concordance avec votre spécialité, les appeler un à un pour savoir s'ils ont un psychologue et acceptent les stagiaires, puis envoyer des lettres de candidatures (CV + lettre de motivation).
Ça marche... des fois.

Et sinon il y a la méthode pro, la plus difficile et celle qui prend le plus de temps : c'est votre réseau professionnel qui vous informe et vous oriente. Qui peut faire partie d'un réseau pro d'étudiant ? Un ami de la famille lui même psychologue, un ami de la famille qui travaille avec un psychologue, le maitre de stage d'un précédant stage, un enseignant-chercheur avec qui on a sympathisé (bon courage^^).
Bien entendu, plus vous faites de stages, plus il devient mathématiquement facile d'en trouver.

Si, comme cela l'a été pour moi, vous n'avez aucun réseau au sortir de L2, ça va être plus compliqué. Il vous faut du courage, de la motivation et vous donner les moyens d'aller à la recherche de lieux de stage paumés (rase campagne ravitaillée par les corbeaux). C'est simple, plus c'est pénible pour y aller, moins vous aurez de concurrents, et plus les institutions seront tentées de se doter fièrement d'un premier stagiaire-psycho ;-) Pour être psychologue, il faut le vouloir.

Le Master de Psychologie (ex : le parcours clinique)

Oui je parlerai surtout de ce que je connais, c'est à dire le parcours clinique que j'ai pu suivre il y a encore peu de temps. (Le parcours clinique est un des parcours les plus tortueux)
Si des collègues psychologues issus d'autres spécialités peuvent témoigner de leur expérience, ce serait un plus indéniable pour ce billet.

Les deux années de Master sont cruciales pour l'avenir de l'étudiant psycho pour deux raisons simples : Réussir le Master est une condition sine qua non pour devenir psychologue, et l'échec à l'admission en Master 2 peut être rédhibitoire pour la poursuite et la fin du parcours. Combien d'étudiants ont été éjectés du circuit, sans pitié, car ils n'ont pas fait partie des "élus" en Master 2 ! Certains parlent de Loi de la Jungle, je n'irai pas jusque là, mais il y a un peu de ça quand même.

L'important c'est que l'étudiant s'informe de lui-même des règles du jeu, car on ne les lui confiera pas. Au contraire, tout cela sert à évincer de la course les personnes les moins dégourdies. (si vous lisez ce blog, vous ne faites pas partie de celles-ci ^^)

Quelles sont donc les règles du jeu ?

Les explicites : réussir ses partiels en ayant de bonnes notes et donc en apprenant bien ses cours, être motivé et régulier. En somme, rien de neuf par rapport à la Licence.

Les implicites :
  1. Gonfler son CV psycho pour étoffer sa future candidature d'admission en M2
  2. Commencer un travail de réseau
  3. Bien se faire voir auprès des enseignants-chercheurs et directeurs de Master
  4. Construire au plus tôt un projet professionnel cohérent auquel on croit
Pour ce faire, je conseille fortement à tout apprenti psy de trouver un maximum de terrains de stage, et au plus tôt ! C'est un conseil qu'il est rare d'entendre dans les amphis. Parfois les enseignants rechignent même à pousser leurs étudiants Licence à la recherche de stages car, comme ces stages sont peu nombreux, ils préfèrent les réserver aux étudiants Master pour lesquels avoir un stage est une obligation. Mais ne vous laissez pas avoir, si par malheur vous n'avez qu'une expérience de stage (celle demandée pour valider le M1) lors des candidatures M2, vous serez probablement dans les choux.

    Réussir ses examens (2)

    Les examens en Licence requièrent essentiellement une bonne méthodologie de travail, l'attendu étant majoritairement de la récitation de cours par cœur bien plus que de la réflexion à proprement parler.
    Les notes de Licence n'auront pas d'impact sur l'avenir professionnel de l'étudiant, ou très peu. Pour autant, une mention en Licence (Bien ou Très Bien) pourra servir à étoffer la candidature pour intégrer un Master 2, si exigeant et donc sélectif.
    Les examens de Master quant à eux cernent plus les compétences de l'étudiant à appréhender sa spécialité (clinique, neuropsychologie, sociale, cognitive, comportementalisme, travail, santé, etc.). Le Master étant par essence les deux dernières années d'études avant l'entrée dans le monde professionnel, l'optique de l'université est de favoriser la réflexion et l'implication de l'étudiant sur des thèmes proches de la réalité actuelle du terrain.
    Paradoxe idiot du parcours psychologie, c'est l'étudiant "pro" avant l'heure qui aura le privilège de devenir pro ! Je m'explique : lors du moment couperet des recrutements en Master 2, le jury d'admission attendra du candidat des capacités proches de celles d'un psychologue comme une connaissance des réalités du terrain et des problématiques actuelles, ainsi que son inscription dans un projet professionnel réaliste et étayé par une expérience propre. Et comme la première année de Master reste très scolaire, si l'étudiant restreint sa formation uniquement sur les bancs de cours... il risque fort de se planter !
    Il me semble qu'en Master, il est nécessaire de se "cultiver en psycho" le plus possible en dehors des heures de cours. Cet élément est si important selon moi que je lui dédierai une note à part entière.